L'écrivain nicaraguayen Sergio Ramírez a été distingué par le VI Biennale du roman Mario Vargas Llosa pour son travail'Le cheval d'or', lors d'une cérémonie qui s'est tenue à CaceresLe prix, doté de Dolaires 100.000, récompense le meilleur roman publié en espagnol ces deux dernières années.
Le président du jury, Juan Manuel BonetIl a rendu publique la décision et a souligné le statut du roman en tant que artefact littéraire de souffle expérimental et de perspectives multiples, dans lequel réalité et fiction Elles se croisent avec audace.
L'annonce et un gala avec un accent d'Estrémadure
Le verdict a été rendu dans le Grand Théâtre de Cáceres, avec la participation de Álvaro Vargas Llosa, Raúl Tola et le président du gouvernement régional d'Estrémadure, Maria GuardiolaLa cérémonie de clôture a réuni plus de 60 auteurs et spécialistes Plusieurs jours de discussions, d'hommages et de tables rondes organisés à Cáceres, Badajoz et Trujillo, dans le cadre d'une édition qui a consolidé les liens entre Europe et amérique.
Guardiola a mis en valeur le mot comme espace de rencontre culturelle et a mis en lumière le caractère historique de cet événement, le premier qui la Biennale fête hors des États-UnisLa réunion a également été intégrée à la stratégie régionale. Extrêmestise, visant à renforcer le dialogue ibéro-américain.

Le jury et les critères du verdict
La décision a été prise par un jury présidé par Juan Manuel Bonet et composé par Cristina Fuentes (Fête du foin), Valérie Miles (Granta en espagnol), l'essayiste Mercedes Monmany et le photographe Daniel MordzinskiIls étaient tous d'accord sur le qualité exceptionnelle du groupe finaliste et dans l’ambition formelle de l’œuvre lauréate.
La Biennale, promue par le Chaise Mario Vargas Llosa, distingue le meilleur roman de la langue espagnole publié au cours des deux dernières années, un critère qui renforce la vocation panhispanique du concours.
Finalistes et gagnants
Avec Ramírez, ils ont concouru Gustavo Faverón («Mínimosca», Pérou), Pola Oloixarac (« Mauvais homme », Argentine), Ignacio Martinez de Pison (« Châteaux de feu », Espagne), David Uclès (« La péninsule des maisons vides », Espagne) et Gioconda Belli (« Un silence plein de murmures », Nicaragua). Un sextuor qui illustre le vigueur et la diversité des récits en espagnol.
Le gagnant réussit David Toscane (2023) et s'ajoute à une liste de réalisations avec Juan Gabriel Vasquez (2021), Rodrigo Blanco Calderon (2019), Charles François (2016) y Jean Bonilla (2014), références de la littérature ibéro-américaine contemporaine.
Des Carpates à Managua : les clés du « Cheval d'or »
Publié par Alfaguara, le roman décrit un voyage qui commence en 1905 dans le village de Siret, dans l'ancien Empire austro-hongrois, et se jette dans Managua en 1917, au plus fort de l'occupation américaine. Parmi ses fils narratifs apparaît un princesse Un homme avec une attelle à la jambe, un coiffeur qui sculpte des chevaux, un marchand convaincu de sa lignée impériale et un cuisinier bavard qui change le cours d'un dictateur.
Avec le ton de aventuras et des échos picaresques, Ramírez tisse une fable qui met en mouvement un carrousel du Carpates au Nicaragua, dans un contexte kaléidoscopique où la frontière entre le réel et l'imaginaire devient poreuse. La prose explore le désir de pouvoir et de richesse, sans renoncer au satire politique qui caractérise l'auteur.
La voix d'un auteur en exil
L'auteur, fondateur de la rencontre L'Amérique centrale compte, a insisté sur l'influence de Mario Vargas Llosa dans sa génération, mettant l'accent sur la discipline et la persévérance comme pierres angulaires d'un corpus d'œuvres qui s'engagent avec l'histoire et le présent de Nicaragua.
L'Estrémadure, vitrine du livre en espagnol
La Biennale a renforcé la projection de Caceres, une ville qui aspire à devenir capitale européenne de la culture en 2031, et a placé Estrémadure comme point de rencontre entre les deux rives de l'Atlantique. Cette édition a confirmé la portée internationale de l'événement et son rôle de thermomètre de récit en espagnol.
Avec un programme qui combinait dialogues, hommages et tables rondesL'organisation a commémoré le lauréat péruvien du prix Nobel avec des projections et des discussions sur son héritage, et a réuni des auteurs de plus de Pays 20 autour de la lecture, de la création et de l'échange d'idées.
La reconnaissance de « Le Cheval d'Or » Elle soutient la carrière de Sergio Ramírez et réaffirme le caractère transatlantique d'une Biennale qui, depuis Estrémadure, a célébré le meilleur récit en espagnol du présent avec une œuvre audacieuse dans la forme et le contenu.