Marc Colell remporte le Prix du roman Café Gijón avec Las crines

  • Marc Colell remporte le prix avec « Las crines », une œuvre inédite récompensée de 20.000 XNUMX €.
  • Il raconte un voyage à travers la Pampa et vers l'intérieur, avec des échos gauchos et une perspective sociale.
  • Verdict majoritaire du jury présidé par Mercedes Monmany au Café Gijón.
  • Siruela publiera le roman en janvier 2026 ; ce prix renforce sa carrière historique.

Prix ​​du roman Café Gijón

L'écrivain barcelonais Marc Colell a été choisi comme lauréat du Prix du Roman Café Gijón pour son œuvre inédite Les crinièresLe prix, annoncé au café historique de Madrid, est accompagné d'une dotation de 20.000 XNUMX euros et confirme la bonne forme d'un concours de référence.

Le procès-verbal a souligné que le livre soulève une double itinéraire: un voyage à travers le paysage argentin et une immersion intime du protagoniste dans ses propres ombres. L'éditeur siruela publiera le roman dans Janvier 2026, renforçant ainsi la relation du label avec un prix qui existe depuis plus de sept décennies.

Une œuvre de voyage extérieur et intérieur

Prix ​​du roman Café Gijón

En Les crinières, un homme faisant partie de De l'Espagne à l'Argentine Avec une clé en poche et la maison qu'un ami lui prête comme refuge à la campagne. Durant son séjour, elle écrit lettres à cette amie pour lui dire ce qu'elle vit et ce qu'elle ressent au-delà du seuil de la maison, dans une nature qui l'observe et la transforme.

La narration place l'action dans le Pampa argentine, où le protagoniste rencontre des personnages qui mettent à rude épreuve son désir d'isolement : un jeune homme qui le guide à travers la plaine et un berger qui vit dans une grotte avec sa fille et ses animaux, des apparitions qui le poussent à sortir de lui-même et à lire le territoire avec des yeux différents.

La décision a souligné la échos de la littérature gaucho et un hommage à la nature éblouissante. Il a également noté des échos d'auteurs tels que Jean-Joseph Saer et Ricardo Güiraldes, intégrés dans une prose attentive à la matière de la terre, à ses rythmes et à son langage.

Avec une écriture qui allie précision et souffle lyrique, le texte entremêle paysage, mémoire et observation sociale pour construire un récit de découverte. voix narrative Il s’appuie sur des images plastiques et sur le souffle de la plaine, qui fonctionne presque comme un autre personnage.

Le verdict et la cérémonie

Le jury, présidé par Mercedes Monmany et composé de Pilar Adón, Ricardo Menéndez Salmón, Gioconda Belli et Marcos Giralt Torrente, convenus à la majorité pour le prix ; Ricardo Onís Romero Il agissait comme secrétaire. D'après le compte rendu, le roman tisse habilement l'extérieur et l'intime en une seule impulsion narrative.

Lors de l'annonce, Menéndez Salmón a souligné la double mouvement qui soutient le livre : un voyage d'une grande physicalité à travers un monde inconnu du protagoniste et, en parallèle, le voyage d'un homme désenchanté qui finit par tournéLe résultat, a-t-il noté, est une œuvre hautement visuelle d’une beauté remarquable.

L'événement, qui s'est tenu dans le Café de Gijón de Madrid, a réuni éditeurs, auteurs et représentants institutionnels. La tradition du prix, né après la guerre comme réplique du Prix Nadal dans le cadre des rassemblements de Fernando Fernán-Gómez, a été préservée, et de nouvelles lignes de soutien culturel ont été annoncées par la mairie de Gijón. patrocinador du prix.

L'auteur et sa carrière

Né en Barcelone et 1975Colell est titulaire d'une licence en lettres de l'Université Pompeu Fabra et d'une licence en lettres de l'Université nationale de La Plata. Il a vécu six ans à Argentine, une expérience qui imprègne son imagination, et il réside actuellement à L'Escala (Gérone).

Il est l'auteur du roman règne végétal (2023), récompensé par une mention spéciale au Prix littéraire Kutxa de la ville d'Irun, et le volume de nouvelles Le museau (2025), récompensé à la Foire internationale du livre de Buenos Aires. Il a précédemment publié, avec Javier Aparicio Maydeu, le recueil d'aphorismes. Jardin parémiologique (2000) et la biographie Calderón en trois jours, inclus dans Études sur Calderón.

L'auteur a expliqué que son roman est né de l'émerveillement devant le paysage Pampa et le désir de traduire cette expérience en langage. Il se souvenait de l'étrangeté initiale ressentie à la lecture du Martin Fierro et comment, au fil du temps, le lexique gaucho a pris sens. Il a également parlé de solitude et silence comme point de départ à l'écriture et au désir que le livre accompagne ses lecteurs.

Un prix chargé d'histoire

Avec plus de 75 ans d'expérience, le Café Gijón est l'un des références narratives en espagnol. Il est apparu lors des rassemblements du Paseo de Recoletos comme un contrepoids au Prix Nadal, porté par Fernando Fernan Gomez et un groupe d'écrivains et d'amis.

Parmi ses lauréats figurent des noms tels que Carmen Martin GaiteAna María Matute, Eduardo Mendicutti, Luis Mateo Díez et José Carlos Somoza. Depuis près de vingt ans, Siruela soutient la publication d'ouvrages primés ; ces dernières années, elle a publié des titres tels que Les noms empruntés (Alexis Ravelo), Retour à quand (María Elena Morán), Avant que l'oubli ne vienne (Ana Rodríguez Fischer) ou La fin de la forêt, avec lequel Maria Fasce était le gagnant de la dernière édition.

La cérémonie de cette année comprenait un hommage spécial à José Maria Guelbenzu, étroitement lié au prix en tant que présidente du jury pendant des années, et un hommage à Carmen Martín Gaite à l'occasion du centenaire de sa naissance. Ofelia Grande, directrice de Siruela, a souligné la mission de la maison d'édition : découvrir des voix et les rapprocher du plus grand nombre de lecteurs.

Avec Las crines, Colell entre dans une dossier historique avec un roman qui transforme un véritable voyage en un processus d'introspection, mêlant paysage et conscience, et sera disponible en librairie via Siruela en janvier 2026.

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