Le Capitaine : Susana Martín Gijón conquiert Séville et Cordoue

  • La Capitaine Il mélange romans policiers et histoire dans la Grenade du XVIe siècle.
  • Il fait revivre des figures telles que Sœur Ana de Jesús et Saint Jean de la Croix ; il commence avec un cadavre dans un couvent et dix religieuses clés.
  • Présentations : Séville (discussion avec Silvia Hidalgo) et Cordoue (12h00 présentation et 13h00 dédicace avec les lecteurs).
  • Rigueur documentaire, approche féministe et résidence de création de l'auteur à Grenade.

Susana Martín Gijón, auteure

Avec son nouveau roman La Capitaine, Susana Martin Gijon ouvre une porte sur la Grenade turbulente de l'Âge d'Or pour créer une histoire qui traverse crime et histoire avec une impulsion de thriller. L'ouvrage, publié par Alfaguara, a reçu un accueil enthousiaste de la part des lecteurs de romans policiers et des amateurs de fiction historique centrée sur les femmes qui résistent.

L'écrivain sévillan a présenté le titre à la Foire du livre de Séville et le rapproche aussi au public de CordoueÀ 12h00, présentation avec Azahara Palomeque, et à 13h00, dédicaces au stand. Le lancement est accompagné d'un programme de rencontres où l'auteur détaille clés de votre processus et les sources documentaires qui soutiennent l'intrigue.

Une Grenade agitée en toile de fond

Le roman se déroule dans une Grenade blessée par les conséquences de la Guerres des Alpujarras et les déportations des Morisques, une période où la ville cherchait sa place et où l'Église renforçait son rôle. Dans ce paysage social, Martín Gijón construit un récit qui s'appuie sur anxiété, suspicion et tensions latent.

Le début est percutant : dans un couvent de carmélites le corps d'un homme apparaît sans aucune explication apparente. À partir de cette découverte, l'intrigue s'ouvre sur la vie de dix religieuses avec du caractère, des secrets et leurs propres voix, qui deviennent les forces motrices du suspense avec un rythme noir et une perspective contemporaine.

Les couvents fonctionnent comme refuge intellectuel des femmes de l'époque, un espace où la pensée, l'art et le débat s'épanouissent, tandis qu'à l'extérieur, les libertés sont restreintes. Ce contraste entre le cloître et le monde extérieur sous-tend la tension morale et sociale qui traverse le livre.

Le retour des vraies voix

Parmi les personnages qui parcourent le roman se distingue Sœur Ana de Jesús, disciple de sainte Thérèse, surnommée « la capitaine » en son temps pour son leadership et son engagement réformateur. Sa figure, dont les fondations se trouvent à Grenade, à Madrid et dans plusieurs villes européennes, constitue un pilier du sauvetage. mémoires de femmes relégué pendant des siècles.

Il semble également Frère Jean de la Croix, un poète mystique dont la présence s'intègre à l'intrigue criminelle et à l'atmosphère spirituelle de la ville. Tous deux contribuent à la densité historique d'un récit qui ne se limite pas au décor, mais intègre de vraies voix questionner le présent.

L'auteur affirme également Juan Latino, né à Baena et considéré comme le premier professeur noir d'Europe, une figure dont l'importance a souvent été éclipsée par des préjugés de classe et de race. Sa mention dans le roman contribue à élargir la carte de personnages invisibles.

La vision et l'œuvre de Martín Gijón

Martín Gijón renforce son propre sceau : un mélange de Nouveauté et historique où règnent la vraisemblance, le rythme et un langage qui rapproche l'époque du lecteur d'aujourd'hui. L'auteur insiste sur le fait qu'elle porte documentation à l'extrême pour que l'histoire respire la vérité sans sacrifier l'agilité.

En plus de recréer une époque mouvementée, l’œuvre propose parallèles avec aujourd'huiDes droits tenus pour acquis, une mémoire fragile et des tensions sociales qui, malgré les siècles, semblent se répéter. L'auteur formule ces résonances sans les souligner, les intégrant au frémissement du mystère.

Connu comme l'une des principales voix du film noir espagnol, le créateur de Voie Vargas y Annika Kaunda Il n'abandonne pas son instinct criminel : dans son univers narratif, il y a toujours des victimes, des coupables et des ambiguïtés, et il n'hésite pas à construire virages vigoureux quand l'histoire l'exige.

Présentations et rencontres avec les lecteurs

À Séville, l'auteur a présenté « La Capitana » dans l'espace Fondation Unicaja de la foire, dans une conversation menée par Silvia HidalgoAu milieu des blagues sur la voix punie par la promotion, Martín Gijón a partagé des aperçus du livre et du contexte de Grenade qui sous-tend l'intrigue.

Sur Foire du livre de Cordoue, la citation place l'écrivain face à des lecteurs qui 12:00 avec la présentation d'Azahara Palomeque, déjà 13:00 pour des séances de dédicaces. Cet événement s'inscrit dans le cadre d'une édition qui transforme le boulevard Gran Capitán en un grand festival du livre, avec l'auteur comme protagoniste. l'une des revendications du voyage.

L'écho du lancement s'étend au-delà de l'Andalousie : les espaces d'information régionaux ont donné de l'espace à l'œuvre, multipliant l'intérêt pour une proposition qui combine mystère et mémoire dans le but de toucher de nouveaux publics.

Grenade, travail et résidence

La relation de Martín Gijón avec la ville ne s'arrête pas à la fiction : des mois avant la sortie du livre, l'auteur a commencé une résidence à Grenade, ce qui lui a permis d'approfondir son patrimoine, ses archives et son souffle culturel, affinant ainsi le caractère de ses décors et de ses personnages.

Fidèle à son vue sudL'écrivaine se déplace avec aisance entre Séville, Grenade et Cordoue, et n'exclut pas de revenir dans ces géographies littéraires à l'avenir. Le lien avec les accents, les rues et les coutumes locales fait partie intégrante de sa façon de compter et documenter.

Une œuvre née de l’intersection de la rigueur et d’une narration puissante, qui sauve des figures féminines et commence par une énigme irrésistible dans le cloître. La CapitaineSusana Martín Gijón consolide son propre chemin dans lequel l'histoire bat au rythme de l'intrigue, et les lecteurs trouvent un miroir qui interroge à la fois le passé et le présent. notre présent.

"La Capitana", le nouveau roman policier de Susana Martín Gijón qui se déroule dans la Grenade du XVIe siècle
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