Après un été calme de lecture, le retour éditorial arrive chargé de titres puissants, de retours tant attendus et de nouvelles voix qui demandent à être entendues. Les librairies finalisent les tables et les vitrines pour une saison qui combine fictions les plus ambitieuses, romans noirs de haut vol, essai sur l'actualité et les souvenirs qui donneront aux gens de quoi parler.
Cette tournée rassemble les actualités de l'édition d'automne Le plus remarquable, avec les dates, les éditeurs et une critique des livres qui suscitent les conversations. Un guide pratique, rédigé sans hâte, pour choisir ses lectures des prochains mois et arriver en librairie avec les informations nécessaires. des idées claires.
Les sorties littéraires qui marquent la saison

Septembre démarre fort. Dans son essai, Tansy E. Hoskins propose Manuel de mode anticapitaliste (Captain Swing, 1er septembre) Un regard critique sur l'industrie textile : ses mécanismes du pouvoir, les impacts environnementaux et la façon dont la consommation affecte les émotions et le corps.
Dans le récit espagnol, Isaac Rosa présente Bonne nuit (Seix Barral, 3 septembre), une histoire d'insomnie, d'intimité inattendue et de troubles sociaux qui se concentre sur ce qui ça nous enlève notre sommeil aujourd'hui.
Parmi les illustres reprises, Penelope Lively revient avec Tigre de Lune (Impedimenta, 8 septembre), une œuvre majeure sur la mémoire et le désir, alors que Paula Fox accentue la tension domestique dans Les enfants de la veuve (Sexto Piso, 8 septembre), une réunion de famille qui révèle vieux griefs.
Pour les amateurs de noir épique, James Kestrel signe Cinq mois d'hiver (Black Salamander, 10 septembre), une enquête qui commence à Honolulu en 1941 et se développe avec l'avancée vers Pearl Harbor. Complète le ton sombre Monsieur Renard (Joyce Carol Oates, Alfaguara, 25 septembre), un jeu de masques moraux dans une académie d'élite.
Elizabeth Gilbert change de registre avec Au bord de la rivière (Suma de Letras), un mémoire où l'amour et la perte ouvrent la voie à reconstruction personnelle. Et Victor Lapuente soulève un triangle temporel de mystère templier, de cyberdémocratie et d'IA dans Immanence (AdN, 11 septembre).
La saga familiale a ses propres noms cet automne : Miguel Bonnefoy se dévoile dans Le rêve du Jaguar (Libros del Asteroide, 15 septembre) une lignée traversée par Venezuela et France, et Jane Smiley inaugure sa trilogie de cent ans avec Un peu de chance (Sexto Piso, 13 octobre), un portrait intime d'une famille du Midwest avant la grands changements XNUMXième siècle.
Dans le chapitre des découvertes et des nouvelles perspectives, Polina Panassenko fait ses débuts avec langue vivante (Nórdica, 15 septembre), une chronique identitaire entre La Russie et la France, et Mirinae Lee jette un regard sur l'histoire de la Corée du 20e siècle avec Les 8 vies d'un centenaire anonyme (Salamandra, 16 octobre).
L'auteur du moment dans notre panorama, Luz Gabás, situe son nouveau roman, Coeur d'or (Planeta, 17 septembre), dans la ruée vers l'or en Californie, avec un complot de amitié, loyauté et survieEt Michael McDowell, dont on se souvient pour Blackwater, arrive avec l'excitant Fille de la vengeance (Blackie Books, 8 octobre), une course-poursuite à mort entre deux femmes dans le L'Amérique du XIXe siècle.
L'automne apporte également de puissantes voix d'essais et de témoignages. Harper Lee révèle sa face la plus intime dans Le pays du doux avenir (Lumen, 23 octobre), avec des histoires et des textes journalistiques jamais publiés en Espagne, tandis qu'Anthony Bourdain secoue à nouveau la cuisine avec la réédition de Confessions d'un chef (Salamandra, 13 novembre), un regard irrévérencieux et décisif au commerce.
Pour ceux qui apprécient le confort fantastique, Sangu Mandanna revient avec Un manuel pour les sorcières exilées (Ediciones B, 16 octobre) : auberges, grimoires et secondes chances en code fantaisie douillette. Et Daniel Kehlmann clôture la photo internationale avec Le directeur (Random House, 13 novembre), une plongée dans les fissures entre art et pouvoir à l'ombre du nazisme.
Ce que préparent les éditeurs barcelonais

La rentrée catalane arrive avec force et catalogue diversifié. Ils débarquent avant septembre Mourir dans l'arène (Tusquets), de Leonardo Padura, et Le crâne de l'apôtre (Chronique), de Jaume Clotet, deuxième volet d'une trilogie avec Saveur de Montserrat.
Le mois de septembre rassemble deux poids lourds mondiaux : Le dernier secret (Planet/Column), le retour de Robert Langdon de Dan Brown, et Le cercle des jours (Plaza & Janés/Rosa dels Vents), par Ken Follett. À ses côtés se détachent Ce qui n'est pas vu (Tusquets), de Cristina Fernández Cubas ; Bonne nuit (Seix Barral), par Isaac Rosa ; Il continue à pleuvoir (Planète), par Alice Kellen ; L'ascension et la chute du lapin Bam (Anagrama), par Andrés Barba ; Coeur d'or (Planète), de Luz Gabás, et Poétique de l'autodestruction (Blackie Books), par Juarma. En catalan, une longue liste : de Une chanson de plumes (Editeur du Club), de Joan-Lluís Lluís, jusqu'à Polonaise (Proa), de Vicenç Villatoro, de passage La conversion d'Habib (Univers), de Jordi Sierra i Fabra.
Les traductions de ce mois-ci présentent des noms reconnaissables : Le vent souffle où il veut (Seix Barral), de Susanna Tamaro ; Le gardien (Salamandra/Amsterdam), de Yael van der Wouden ; J'importerai le feu (Éditorial Angle), par Leïla Slimani ; tata (Duomo), par Valérie Perrin ; Quelques rêves (Random House), de Chimamanda Ngozi Adichie ; Vaim (Random House), par Jon Fosse, et Gliff (Raig Verd), par Ali Smith. Les essais et mémoires comprennent Le film de ma vie (Tusquets), d'Estève Riambau ; Œuvres lyriques complètes (Kultrum Books), par Cole Porter ; Le sceau indélébile (Destin), de Juan Luis Arsuaga et Manuel Martín-Loeches, ou L'affaire Nóos (Éditorial Roca), par le juge José Castro.
Octobre appuie sur l'accélérateur avec Un beignet de ton âge (Proa), de Gemma Ruiz Palà, et une série de nouvelles sorties en espagnol : Les trois mondes (Ediciones B), de Santiago Posteguillo ; Il pleut et je t'aime (Planète), par Antonio Mercero ; Mère femme morte (La Galaxie Gutenberg), par Adolfo García Ortega ; Incensurable (Lumen), par Luna Miguel ; Le balancement du scorpion (Destin), d'Eduardo Fernán-López, et Mille choses (Anagrama), de Juan Tallón. Parmi les traductions, les plus remarquables sont Fille de la vengeance (Blackie Books), par Michael McDowell; Une longue route (Salamandre), par Abdulrazak Gurnah ; Minnesota (Reservoir Books/Proa), par Jo Nesbo ; La révolution (Asteroid Books), de Hugo Gonçalves ; Mon travail (Anagramme), par Olga Ravn ; Les choses les plus précieuses (Planète/Colonne), par Rebecca Yarros ; Autopsie (Éditions B), par Patricia Cornwell, et La forêt au milieu de l'hiver (Salamandra), de Susanna Clarke. Dans les essais, on trouve Grand-père Delibes, C Tangana. Du rap brut au tapis rouge, Inévitablement je (Antonio Orozco), Métamorphose (Yayo Herrero) et Le tour du monde en quatre-vingts jeux (Falaise), par Marcus du Sautoy.
Novembre apporte des rééditions et des premières de premier plan : la reprise de Le sort de Lily Dahl (Seix Barral/Edicions 62), de Siri Hustvedt ; Le Pays des Choses Perdues (Tusquets), par John Connolly; Le directeur (Maison aléatoire), de Daniel Kehlmann ; Veuve (Plaza & Janes), par John Grisham ; Îles Darkember (Nova), par Brandon Sanderson, et Les Whittiers (Plaza & Janés), par Danielle Steel. En catalan, viser Escorte, Séfarade (Éditions 62), par Alfred Bosch ; Une vie normale (La Cloche), de Lolita Bosch ; Abans que encara (Navona), de Miquel de Palol, et Le retour de Rovelló (La Galera), de Josep Vallverdú. Et en espagnol, des poids lourds comme Le gardien des coins (Galaxia Gutenberg), de Luis Mateo Díez ; Quand ils partent (Plaza & Janés), de Julia Navarro ; L'hiver à Millburn (Cliff), par AG Porta, et Bue (Random House), de Martín Caparrós. Dans ses mémoires et ses essais, les noms propres : Pain des anges (Lumen), par Patti Smith; Les étapes (Plaza & Janés), de Sylvester Stallone ; Le livre de ma vie (Salamandre), par Margaret Atwood, et La vie vous réserve des surprises (Livres de Kultrum), de Rubén Blades.
Calendrier essentiel : les dates à garder sous la main

Septembre commence avec Manuel de mode anticapitaliste (1/09), continue avec Bonne nuit (3/09) et des enchaînements de récupérations comme Tigre de Lune (8/09) et Les enfants de la veuve (8/09). Le roman noir historique de Cinq mois d'hiver arrive le 10/09, le thriller philosophique de Immanence Le 11 septembre, la saga de Le rêve du Jaguar 15/09 et le parcours identitaire de langue vivante également le 15/09. Coeur d'or atterrit le 17/09 et Monsieur Renard le 25/09.
En octobre, la fiction romantique et historique dialogue avec la fantasy et le noir : La terre blessée (1/10) ouvre le mois ; le duel implacable de Fille de la vengeance 8/10 arrive ; la grande famille de Un peu de chance publié le 13/10 ; fantaisie douillette de Un manuel pour les sorcières exilées, le 16/10 ; et la mémoire de la Corée en Les 8 vies d'un centenaire anonyme, également le 16/10.
La dernière ligne droite d'octobre et novembre alterne sauvetages et actualités : Le pays du doux avenir débarque le 23/10 ; l'épopée portugaise de La révolution Cela se produit le 27/10 ; et déjà en novembre, l'air frais au-dessus art et pouvoir de Le directeur Il arrive le 13/11, date même à laquelle il est réédité. Confessions d'un chef, l'œuvre qui a changé la façon de raconter des histoires cuisines professionnelles.
Parallèlement, les éditeurs basés à Barcelone se concentrent sur Dan Brown y Ken Follett En septembre, ils renforcent octobre avec Posteguillo, Jo Nesbo ou Abdulrazak Gurnah, et clôturent novembre avec Brandon Sanderson, Daniel Kehlmann et Julia Navarro. Un calendrier fait pour ne laissez pas de trous dans l'agenda de lecture.
Avec des best-sellers internationaux, des auteurs confirmés, des traductions de haut niveau et des paris risqués, cet automne attire un une scène éditoriale dynamique Chaque lecteur trouvera son bonheur : du roman littéraire au thriller, de l'essai dérangeant au mémoire lumineux. La table est mise pour une saison riche et diversifiée, avec des dates précises. éditeurs impliqués et de nombreux livres destinés à rester.